Le blog de Antoine GUILLET

Dans le sillon tracé par mon dernier article paru sur Secretpro.fr, consacré au secret professionnel individualiste, et les enjeux qu’il a pu soulever, ce nouvel article vise à aborder l’articulation entre la dynamique d’équipe en travail social, médico-social et les usages du secret professionnel par les professionnels qui la composent.

J’ai eu l’occasion d’assister à une conférence de présentation du dernier ouvrage d’Edouard GARDELLA intitulé « La solidarité individualiste ». Cet ouvrage est consacré à une étude sociologique de l’assistance moderne aux sans-abris et décrypte ces pratiques d’assistance dans une société dont les règles de justice dominantes sont l’autonomie, l’égalité entre individus et l’émancipation. Comment assister tout en « rendant autonome » ?

Suite à la remise du rapport « Sauvé » sur les violences sexuelles dans l’Eglise, le président de la Conférence des évêques de France a déclaré que « le secret de la confession était plus fort que les lois de la République ». Cette déclaration a suscité de nombreuses réactions portant notamment sur les usages du secret par ceux que l’on dénomme les ministres du culte (Prêtres, Evêques, Rabbins, Imams, Pasteurs).

L’idée de rédiger cet article sur le site www.secretpro.fr a émergé lors d’échanges répétés avec des collègues ou lors de formations que j’ai pu dispenser auprès de différents travailleurs sociaux dans des champs du travail social bien différents. En effet, dans le cadre d’accompagnements menés parfois au long court et face à des problématiques complexes et sensibles, un professionnel peut devoir répondre à une demande de production d’un écrit visant à soutenir une démarche engagée en justice.

Pages