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Suite à la remise du rapport « Sauvé » sur les violences sexuelles dans l’Eglise, le président de la Conférence des évêques de France a déclaré que « le secret de la confession était plus fort que les lois de la République ». Cette déclaration a suscité de nombreuses réactions portant notamment sur les usages du secret par ceux que l’on dénomme les ministres du culte (Prêtres, Evêques, Rabbins, Imams, Pasteurs).

[Dernière minute : Selon une dépêche publiée par Le Figaro/AFP le vendredi 11 juin 2021 à 22h50, "Le Conseil constitutionnel, saisi par l'Unsa FP contre une ordonnance relative à la santé des agents publics accusée de «menacer» le secret médical, l'a déclaré v

Madame Eugénie IZARD, pédopsychiatre, vient d’être condamnée à 3 mois d’interdiction d’exercice de la médecine, condamnation de la chambre disciplinaire nationale de l’Ordre des médecins, pour violation de secret médical (nous utilisons ici le terme de secret médical puisque c’est le terme en usage devant l’ordre pour le distinguer du secret professionnel au tribunal).

Résumé : L'association entre secret professionnel et maintien de la situation en l'état est fréquemment activée dans les débats publics, notamment lorsqu'il est question de violence intra-familiales. Cette idée reçue négative, en progression ces dernières années, nourrit la contestation sociale du secret professionnel. Il convient cependant de distinguer deux catégories de "secret". Le premier, que nous appelons "Secret nocif extensif" est bien une forme qui peut être préjudiciable pour les personnes et familles.

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