Le blog de Antoine GUILLET

Suite à la remise du rapport « Sauvé » sur les violences sexuelles dans l’Eglise, le président de la Conférence des évêques de France a déclaré que « le secret de la confession était plus fort que les lois de la République ». Cette déclaration a suscité de nombreuses réactions portant notamment sur les usages du secret par ceux que l’on dénomme les ministres du culte (Prêtres, Evêques, Rabbins, Imams, Pasteurs).

L’idée de rédiger cet article sur le site www.secretpro.fr a émergé lors d’échanges répétés avec des collègues ou lors de formations que j’ai pu dispenser auprès de différents travailleurs sociaux dans des champs du travail social bien différents. En effet, dans le cadre d’accompagnements menés parfois au long court et face à des problématiques complexes et sensibles, un professionnel peut devoir répondre à une demande de production d’un écrit visant à soutenir une démarche engagée en justice.

A travers cet article, j’ai décidé d’aborder la question du secret professionnel à travers des revendications et débats de reconnaissances statutaires au sein d’un champ professionnel qui est celui du service social du travail. En effet, j’ai été alerté plusieurs fois via notre site internet afin de savoir si un secret professionnel par mission existait en service social du travail ou encore si les conseillers du travail étaient soumis au même titre que les assistants sociaux au secret professionnel. Que se cache-t-il derrière ces deux questions a priori anodines ?

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