Le blog de Antoine GUILLET

L’assistant social du travail est bien souvent amené à intervenir en lien avec le Comité d’Entreprise, ou la commission « sociale » de celui-ci lorsqu’il en est doté, lorsqu’un salarié sollicite un soutien financier auprès de cette instance.

En effet, les CE proposent dans un certain nombre d’entreprises des prêts ou des subventions pour les salariés. Les « critères d’attribution » ainsi que les priorités données à tel ou tel type d’aide sont définis par le CE, donc par les représentants du personnel et des représentants de la direction de l’entreprise.

Les assistants sociaux exerçant directement en entreprise ou au sein d’un service social interentreprises peuvent être amenés à intervenir auprès des salariés en lien avec une problématique familiale et/ou éducative même si parfois cela ne constitue pas forcément la « porte d’entrée » du salarié qui s’adresse à l’assistant social de son entreprise. Pour autant, ces professionnels n’ont a priori pas à intervenir sur des questions relatives à la protection de l’enfance.

Si la mise en perspective des notions d’autorité et de pouvoir est une constante dès lors qu’il est question de démarche éthique et de positionnement professionnel, il existe des particularités liées au contexte d’exercice en service social du travail.

Extrait de l’intervention d’Antoine GUILLET lors de la Conférence du Réseau National des Assistants Sociaux des Personnels des Etablissements d’Enseignement Supérieur et de Recherche / 3 juillet 2015 à l’Université Lyon 1, intitulée :

Positionnement Professionnel et Secret Professionnel : Utiliser nos marges de manœuvre pour une intervention créative

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