Le blog de Antoine GUILLET

A travers cet article, j’ai décidé d’aborder la question du secret professionnel à travers des revendications et débats de reconnaissances statutaires au sein d’un champ professionnel qui est celui du service social du travail. En effet, j’ai été alerté plusieurs fois via notre site internet afin de savoir si un secret professionnel par mission existait en service social du travail ou encore si les conseillers du travail étaient soumis au même titre que les assistants sociaux au secret professionnel. Que se cache-t-il derrière ces deux questions a priori anodines ?

Un article du Parisien daté du 15 octobre 2017 était intitulé « Vauréal : une psychologue à distance envoie son patient au tribunal ». Derrière ce titre se cache l’histoire d’un jeune homme de 27 ans qui a contacté par téléphone, à plusieurs reprises, une psychologue via le site internet Psy-France Assistance par l’intermédiaire de son employeur suite à une séparation et une procédure de licenciemen

Le 17 juillet 2017, le journal Le Parisien publie un article intitulé « Défenestrée en classe par un enfant, Laly a-t-elle été victime du secret professionnel ? ». Derrière cette question pour le moins orientée, se cache effectivement un drame survenu à Périgueux le 8 janvier 2015 au sein d’une classe pour l’inclusion scolaire (CLIS).

La notion de secret professionnel renvoie de manière quasi automatique au cadre légal et aux règles de Droit qui l’organisent. Elles définissent les professionnels soumis au secret ainsi que les situations d’interdiction, d’autorisation ou d’obligations de transmettre ou partager une information. Ce cadre légal s’est densifié et complexifié le rendant difficilement lisible pour les professionnels et encore davantage pour les personnes qu’il est censé protéger.

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