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Nous avons choisi de relayer la publication du numéro 20 de cette revue attachée à l’Ecole de Droit de l’université Clermont Auvergne. Cette publication correspond aux actes du colloque qui s’est déroulé le 6 juin 2019 à Clermont-Ferrand. Ce dossier balaye différents aspects du secret professionnel, principalement avec un regard juridique, allant de considérations générales jusqu’à des aspects peu explorés comme les lanceurs d’alertes.

Sous la plume de Brigitte Bègue, l'hedomadaire ASH publie un interview de Laurent Puech* suite au vote d'une modification législative autorisant notamment les médecins à signaler des situations de violence conjugale contre l'accord des victimes. Nous proposerons sous peu une anlyse du nouveau texte à paraître.

Nous avons souvent regretté que le législateur puisse voter des modifications législatives  concernant le secret professionnel sans avoir pris le temps et les moyens d’une vraie réflexion d’ensemble, notamment dans ses effets concrets, anticipables et dans certains cas évalués.
Pourtant, lorsque cette étape est respectée, avec du temps, des auditions d’un large nombre d’acteurs montrant des analyses différentes et sur plusieurs niveaux, et qui plus est en dehors d’un contexte collé à une affaire médiatique, cela donne un résultat riche.

L’idée de rédiger cet article sur le site www.secretpro.fr a émergé lors d’échanges répétés avec des collègues ou lors de formations que j’ai pu dispenser auprès de différents travailleurs sociaux dans des champs du travail social bien différents. En effet, dans le cadre d’accompagnements menés parfois au long court et face à des problématiques complexes et sensibles, un professionnel peut devoir répondre à une demande de production d’un écrit visant à soutenir une démarche engagée en justice.

Considérer l’adulte victime comme un.e enfant ajoute à la violence

Augmenter le risque que la victime n’ose plus parler au médecin l’isole dans la violence

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