Le blog de Christophe DAADOUCH

Au nom de la coordination, de la continuité de l’accompagnement social, ces dernières années ont vu se développer la notion de «référent » dans le champ de l’action sociale. Désigné par le service ou l’établissement, il est l’interlocuteur privilégié –et aussi obligatoire- de l’usager. Parfois on parlera plutôt de « coordinateur » ou « coordonnateur » (1), sans que l’on sache toujours si ce professionnel coordonne le projet personnalisé et/ou l’équipe.

La dématérialisation des démarches administratives est un processus aujourd’hui inéluctable. 

Fin 2022, selon le président Macron, l’intégralité des procédures administratives sera dématérialisée. L’objectif affiché est celui de la « simplification » administrative. J’incite chacun d’entre vous à faire une demande de carte de séjour ou de naturalisation sur les sites préfectoraux pour se convaincre que le mot « simplification » est … disons… un peu excessif. Mais là n’est pas le propos ni même l’objet de ce site. 

Par une note du 10 février 2017 relative à la prise en charge éducative des mineurs radicalisés ou en danger de radicalisation violente, le Ministère de la Justice apporte quelques clarifications sur l’application du secret professionnel aux professionnels de la Protection Judiciaire de la Jeunesse.

Si ce site défend le secret professionnel il n’en demeure pas moins soucieux de l’exigence de bientraitance sur les usagers. Trop longtemps au nom du souci de « laver le linge sale en famille » on ne l’a tout simplement … pas lavé. Il ne fallait pas porter atteinte à la notoriété d’une institution. Et tant pis si cela se faisait au détriment d’une poignée d’usagers ! On se souvient ainsi à la fin des années 90 de l’association Cheval pour tous ou plus récemment de l’Ecole en bateau.

Entre novembre 2015 et janvier 2016 deux lois ont été votées visant à faciliter le partage d’informations en particulier entre les champs médicaux et sociaux. Avec un objectif affirmé : la continuité de la prise en charge des personnes qu’elles soient malades, âgées ou en perte d’autonomie.

Il faut dire qu’une certaine méfiance a pu ici ou là marquer les relations entre professions sociales et professions médicales. Chacune relevant de son Code, de son éthique ou de sa déontologie.

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