secret professionnel et travail social

Par communiqué du 26 octobre 2017 (http://www.anas.fr/attachment/920474/), l’ANAS informait avoir saisi le 24 octobre 2017 le Président du Conseil Départemental de l’Essonne pour contester l’utilisation du service social et plus particulièrement des assistants de service social de cette institution dans le but de réaliser les enquêtes préfectorales dans le cadre de procédures d’opposition à l’acquisition de la nationalité française à raison du mariage.

Au nom de la coordination, de la continuité de l’accompagnement social, ces dernières années ont vu se développer la notion de «référent » dans le champ de l’action sociale. Désigné par le service ou l’établissement, il est l’interlocuteur privilégié –et aussi obligatoire- de l’usager. Parfois on parlera plutôt de « coordinateur » ou « coordonnateur » (1), sans que l’on sache toujours si ce professionnel coordonne le projet personnalisé et/ou l’équipe.

Le 17 juillet 2017, le journal Le Parisien publie un article intitulé « Défenestrée en classe par un enfant, Laly a-t-elle été victime du secret professionnel ? ». Derrière cette question pour le moins orientée, se cache effectivement un drame survenu à Périgueux le 8 janvier 2015 au sein d’une classe pour l’inclusion scolaire (CLIS).

La dématérialisation des démarches administratives est un processus aujourd’hui inéluctable. 

Fin 2022, selon le président Macron, l’intégralité des procédures administratives sera dématérialisée. L’objectif affiché est celui de la « simplification » administrative. J’incite chacun d’entre vous à faire une demande de carte de séjour ou de naturalisation sur les sites préfectoraux pour se convaincre que le mot « simplification » est … disons… un peu excessif. Mais là n’est pas le propos ni même l’objet de ce site. 

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