secret professionnel et travail social

Par une note du 10 février 2017 relative à la prise en charge éducative des mineurs radicalisés ou en danger de radicalisation violente, le Ministère de la Justice apporte quelques clarifications sur l’application du secret professionnel aux professionnels de la Protection Judiciaire de la Jeunesse.

Le mouvement en cours chez nos voisins de Belgique rappelle avec force un point essentiel. Le secret professionnel permet la confiance des personnes qui sont reçues par les professionnels soumis au dit secret. Cette affirmation, je l'ai entendue et je la répète depuis ma formation d'assistant de service social. Je l'ai utilisé plusieurs fois dans le cadre de discussion avec des personnes extérieures au travail social et médico-social.

La notion de secret professionnel renvoie de manière quasi automatique au cadre légal et aux règles de Droit qui l’organisent. Elles définissent les professionnels soumis au secret ainsi que les situations d’interdiction, d’autorisation ou d’obligations de transmettre ou partager une information. Ce cadre légal s’est densifié et complexifié le rendant difficilement lisible pour les professionnels et encore davantage pour les personnes qu’il est censé protéger.

COMMUNIQUE

Une éducatrice et élue du personnel est actuellement visée par une procédure de licenciement par la direction de la Sauvegarde qui l'emploie. Sa direction lui reproche d'avoir, suite à la défenestration d'un jeune, Denko Sissoko, dans une structure hébergeant des mineurs isolés étrangers, dénoncé dans les médias les conditions manifestement insuffisantes de prise en charge et d'accompagnement de ces mineurs.

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